News

Une étude commandée par Suse révèle que 83 % des entreprises ont déjà déployé Linux sur des serveurs. L'adoption de Linux étant notamment motivée par un coût total de possession réduit, des performances élevées et la volonté d'éviter d'être captif à l'égard d'un fournisseur. Cette étude montre donc une implantation de Linux qui atteint des niveaux sans précédent de déploiement en entreprise.

Vingt-deux ans après sa création, Linux fait donc aujourd'hui " l'objet d'une large acceptation et d'une grande confiance au sein d'une large majorité d'environnements serveurs d'entreprise ", annonce fièrement Suse. 83% des participants à l'étude sur laquelle s'appuient ces affirmationsexploitent Linux dans leurs environnements serveurs. Et plus de 40 % d'entre eux utilisent Linux comme leur principal système d'exploitation serveur ou comme l'une de leurs principales plateformes serveurs.

Qui plus est, Linux devient de plus en plus le système d'exploitation de prédilection pour les applications métiers critiques. De nombreuses entreprises font déjà fonctionner - ou prévoient de faire fonctionner sous douze mois -, sur des serveurs Linux, leurs applications de bases de données (69 %), de stockage de données (62 %), de business intelligence (62 %), de gestion de la relation client (42 %) et d'ERP (31 %).

Le nom de l’acquéreur d’Euriware devrait être annoncé dès la mi-septembre pour une cession effective bouclée avant le 1er janvier. Le candidat le mieux placé semble être Capgemini.

Areva accélère le processus de cession de sa filiale informatique. Au cours d’un comité d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu le 11 juillet, la direction d’Euriware a annoncé que la date limite de dépôt des offres de rachat était finalement fixée au 31 août pour une présentation du projet définitif mi-septembre et une cession effective le 1er janvier 2014.

Un timing sensiblement écourté par rapport au calendrier initial qui ne fixait le choix du repreneur qu’à l’automne et la cession opérationnelle qu’au cours du premier trimestre. Bien qu’honorable, les mobilisations organisées en juin et juillet contre le projet de cession semble n’avoir pas suffit à infléchir le cours des événements.

Après les entreprises soucieuses pour la sécurité de leurs réseaux et de leurs données, ce sont maintenant les employés qui s'inquiètent pour la sécurité des données privées stockées au sein des terminaux mobiles qu'ils utilisent de plus en plus souvent au bureau. 

 

Il semble qu'en France, il y ait un gros déficit de communication entre employeurs et employés au sujet des outils utilisés au sein de l'entreprise. Et notamment les terminaux personnels. Ce manque de transparence aboutit à cette situation :

  • 24% des salariés français avouent que leur employeur ne sait pas qu’ils utilisent un terminal personnel au travail,
  • 57% d’entre eux ne déclareraient pas à leur employeur le nouveau terminal qu’ils envisagent d’utiliser au travail,
  • 65 % disent que leur employeur n'installe pas de logiciel de sécurité supplémentaire sur leur terminal,
  • 48% ne signaleraient pas immédiatement une fuite de données professionnelles.

Comment voulez-vous qu'avec ça, la sécurité des données, qu'elles soient professionnelles ou personnelles, soit assurée ? Impossible.

Ces réticences viennent apparemment de la perception négative qu'ont les employés du service informatique de l'entreprise. Il est donc urgent de changer les mentalisés. "Pour résumer : autant les salariés acceptent mal le pouvoir que les employeurs exercent aujourd’hui sur leurs données personnelles, autant ils sont indifférents à la sécurité des données de l’entreprise, souligne Ben Gibson, directeur marketing chez Aruba Networks qui préconise la création d'une véritable séparation entre données personnelles et données de l'entreprise afin de tranquiliser tout le monde. "L’utilisation de terminaux électroniques personnels pour un usage professionnel (BYOD) est devenue aujourd’hui une réalité face à laquelle les entreprises doivent adopter des solutions pour, d’un côté, garantir le caractère privé des données des employés et, de l’autre, exercer un contrôle plus étroit sur le réseau afin de s’assurer qu’aucune information sensible ne puisse être divulguée, le tout sans perturber l’expérience de l’utilisateur" insiste-t-il. 

Ce cloisonnement, c'est justement ce que propose l'app mobile Aruba WorkSpace qui créé une zone cryptée sur les terminaux afin d'y stocker les apps et contenus professionnels. Des données que le service informatique peut maîtriser, sans toutefois avoir la moindre visibilité sur le reste du terminal.

 

Á bon entendeur...  

Source

Bonne lecture.

Joris


La dernière étude de NTT Communications sur le Cloud Computing montre que cette technologie connaît une véritable crise d’adolescence, dûe à la maturation de ce modèle. D'après cette étude, réalisé auprès de 300 DSI auxquels 33 questions ont été posées, le cloud a été adopté par souci tactique. La complexité de leurs systèmes d’informations est le principal obstacle à l’adoption du cloud par les DSI.

81% des DSI estiment que le frein à l’avènement du cloud provient de la complexité intrinsèque de leurs architectures informatiques en place, selon une étude commanditée par NTT. Le rapport, basé sur une enquête auprès de 300 DSI et responsables informatiques, révèle en outre que plus de la moitié (58%) des interviewés pensent que cette complexité pêche la mise en œuvre d’une plateforme de cloud computing. A la complexité s’ajoute un facteur aggravant : le maintien en service des plateformes traditionnelles, en moyenne 28% du parc applicatif.
Cette étude suggère également que le cloud est utilisé plus comme une « rustine » tactique sur l’informatique existante, qu’un véritable choix stratégique. Près de deux tiers (65%) des entreprises ont moins de trois applicatifs dans le cloud. Plus des deux tiers (68%) ont eu recours à des applications cloud seulement depuis moins de deux ans.

Légende du graphique : 
Dans le cycle de maturité des produits selon le Gartner Hype Cycle (cycle de vie des produits-phare – exemple : Tech ou luxe), le cloud est arrivé à la phase d’adolescence (phase de désillusion).

« Nous pouvons déduire de ces résultats que le cloud est en grande partie limité aux tests de développement, et aux logiciels en ligne (le mode SaaS), déclare Damian Skendrovic, directeur des offres de cloud en Europe chez NTT. Les responsables informatiques sont réticents à mettre le moteur de l'entreprise dans le cloud comme les suites logicielles et les bases de données, qui sont au cœur de leurs métiers. Ils craignent que les fournisseurs de cloud ne soient pas conscients de la complexité de leurs systèmes informatiques et qu’une migration vers le cloud ne soit pas un succès. »

Qui est en ligne ?

Nous avons 59 invités et aucun membre en ligne

Please publish modules in offcanvas position.