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Qui peut encore avoir intérêt à acheter des licences MICROSOFT en 2013 ? Et surtout quel intérêt peut avoir Microsoft à en vendre ?

 

La récente augmentation de 15% sur une partie du catalogue, et la baisse simultanée de certains abonnements, est un bel exemple du changement de cap qui s’opère du côté de l’éditeur. A terme, cela conduira inévitablement notre façon de consommer des logiciels dans les années à venir.

Dans beaucoup de cas, il est maintenant plus avantageux financièrement de miser sur l’abonnement, lorsqu’on veut travailler avec des logiciels MICROSOFT.

Un abonnement ne veut par ailleurs par dire nécessairement une utilisation du logiciel dans le cloud.  C’est le cas de l’offre OFFICE 365, trop souvent assimilée à un usage exclusivement lié à un hébergement dans les datas center du géant de REDMOND. Il faut savoir que les clients sont libres d’utiliser leur abonnement dans un mode full Cloud, dans un mode hybride ou purement internalisé.

C’est donc l’heure de la désintermédiation. Exit les grossistes, exit les distributeurs, qui n’avaient que peu de valeur ajoutée dans bien des cas.  Microsoft vend en direct, en reversant quelques subsides au prescripteur du projet. Microsoft reconquiert une partie de sa marge, et peut se permettre une baisse de prix.

Avec un système d’abonnement en ligne, déclarer ses utilisateurs est obligatoire pour chaque entreprise. Les clients n’auront plus d’autres choix que de les recenser un à un pour les faire bénéficier des services de la plateforme. Cela portera un coup important à la fraude et au piratage.

Microsoft augmentera, à coup sûr,  son volume de vente grâce à un récurrent qui s’accompagne d’un tas de services additionnels, en ligne, et qui se passe de l’éternelle chasse commerciale au renouvellement des licences par la software assurance auxquelles souscrivait à peine 1 entreprise sur deux. La tacite reconduction est tellement plus rentable.

Dernier obstacle à lever, le conditionnement des directions informatiques ou achats qui n’ont pas remis en cause leur façon de consommer des licences.

 

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Joris


Samsung s'est allié à Absolute Software et utilisera l'une des solutions de sécurisation de l'éditeur sur ses terminaux mobiles Galaxy. 

Samsung ajoutera au micro-logiciel de ses smartphones et tablettes Galaxy, la technologie de persistance d'Absolute Software permettant de suivre à distance, de gérer et de verrouiller les terminaux en cas de perte ou de vol. Et ce, grâce à Absolute Computrace ou Computrace LoJack.

Ces possibilités feront partie intégrantes des options proposées par Samsung KNOX, un dispositif de sécurité mobile qui sera lancé cette année par le géant sud-coréen sur ses terminaux et qui permettra également d'isoler les applications professionnelles du reste des données.  

 

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Joris


En France, le comportement et les convictions des employés à l’égard du vol de propriétés intellectuelles vont à l’encontre de la politique de la plupart des entreprises. Selon une enquête mondiale réalisée par le Ponemon Institute à la demande de Symantec, 60 % des employés français qui ont quitté leur entreprise au cours des 12 derniers mois ont conservé des données confidentielles appartenant à leur entreprise. L’Hexagone se place bien au-dessus de la moyenne mondiale (50 %). Fait inquiétant, la moitié des employés français quittant leur entreprise pensent qu’ils ne commettent pas de délit en lui volant des données.

Or, le développement d’une culture à l’initiative des entreprises qui sensibiliserait les employés, dès leur formation, au vol de propriété intellectuelle est essentiel à la protection de ses données. En France, 65 % des employés pensent qu’il est acceptable de voler des données à leur entreprise parce qu’elle ne fait rien pour que des règles soient appliquées de manière stricte.

Parmi les employés qui ont démissionné ou ont été licenciés au cours des 12 derniers mois et qui ont conservé des données confidentielles appartenant à leur entreprise, 40 % prévoient de les utiliser dans le cadre de leur nouvel emploi. 70 % des employés pensent qu’il est acceptable de transférer des documents de travail vers des ordinateurs personnels, tablettes, smartphones, ou applications de partage de fichiers en ligne. Seulement 29 % des employés ont déclaré que leur supérieur hiérarchique considère la protection des données comme une priorité.

 

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Joris


Malgré les restrictions budgétaires et la frilosité de bon nombre d'entreprises, beaucoup continueront à investir en équipement informatique, en logiciels et télécoms. C'est le secteur public qui sera d'ailleurs le plus enclin resserrer les boulons et à réduire ses dépenses. 


Cette année donc, 58% des organisations du secteur public prévoient de réduire leurs dépenses informatiques, alors qu'elles ne sont que 39% dans le secteur privé. Dans le privé, 41% des entreprises envisagent de stabiliser ce type de dépenses et 20% de les augmenter.

C'est surtout dans le domaine des applications verticales et collaboratives qu'un certain nombre d'entreprises prévoient d'augmenter leurs dépenses. Ces hausses budgétaires concernent 12% des entreprises de 100 à 500 salariés et 23% des entreprises de plus de 500 salariés. En revanche, en matière d'infrastructure et d'innovation, la plupart des budgets devrait être gelé. 

Certains technologies devraient, malgré tout, réussir à tirer leur épingle du jeu. Ce sera le cas des ERP et des applications verticales, mais aussi des applications collaboratives (surtout dans les grandes entreprises et le secteur public), du décisionnel (dans le secteur privé), de la messagerie et des solutions métiers.

Parmi les autres relais de croissance, citons également :

. le client léger et la virtualisation du poste de travail, essentiellement dans les organisations du secteur public,

. le renouvèlement des ordinateurs (dans les entreprises de 100 à 500 salariés),

. la téléphonie sur IP et l'installation de routeurs ou de switches, 

. l'intégration de systèmes et la tierce maintenance applicative,

Sans oublier, le stockage, la sauvegarde et l'archivage qui arrivent aussi en tête des technologies dans lesquelles les entreprises envisagent d'investir. 

Elles consacrent aussi une partie de leurs budgets à la sécurité de l’information et des réseaux (accès, antivirus, chiffrement, etc.), ainsi qu'à la continuité et la reprise d’activité.

Thierry Hameli, directeur des études chez NetMediaEurope, conclut d'ailleurs par une note positive en expliquant que les résultats de cette étude doivent être nuancés et que "des réajustements à la hausse en cours d’année sont possibles, car les entreprises ne manqueront pas de piloter leurs dépenses en fonction de leurs performances commerciales".

 

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Joris


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