Microsoft supporte la virtualisation des serveurs SharePoint pour des machines de production, que ce soit pour les web front end ou les serveurs d’applications. En ce qui concerne la virtualisation des serveurs de bases de données, la question est plus délicate. Il peut s’avérer inapproprié de virtualiser SQL Server, surtout dans un environnement conséquent où la disponibilité est un facteur déterminant, comme par exemple en cas de mise en œuvre de clusters SQL. Le sujet n’est pas ici de donner en détail les préconisations de l’éditeur ou une méthodologie de projet de virtualisation. Rappelons simplement quelques avantages reconnus de cette technologie et qui s’appliquent aux machines hébergeant des rôles SharePoint :
- Meilleur taux d’utilisation du matériel.
- Réduction du nombre de serveurs physiques.
- Agilité du système d’information lors des demandes de montées en charge par ajout de machines virtuelles (rapidité de déploiement par utilisations de modèles) ou à l’inverse pour la mise hors service de machines virtuelles (gestion du cycle de vie via les outils d’administration).
- Mise à profit des mécanismes de haute disponibilité des environnements de virtualisation (migration de machines à chaud, migration du stockage, mécanismes de réplication, basculement automatique en cas de défaillance d’hôte physique…).
Microsoft publie un document faisant office de synthèse complète sur le sujet disponible en anglais à l’adresse suivante : http://www.microsoft.com/download/en/details.aspx?id=19508
Dans le cas d’une implémentation de ferme SharePoint à plusieurs serveurs, certaines précautions relèvent du bon sens. Par exemple, dans une ferme comportant deux web front end pour réaliser l’équilibrage de charge des requêtes utilisateurs, il est préférable de ne pas placer les deux machines sur le même hôte physique en cas de défaillance ou de surcharge de ce dernier.
Joris