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La dernière étude de NTT Communications sur le Cloud Computing montre que cette technologie connaît une véritable crise d’adolescence, dûe à la maturation de ce modèle. D'après cette étude, réalisé auprès de 300 DSI auxquels 33 questions ont été posées, le cloud a été adopté par souci tactique. La complexité de leurs systèmes d’informations est le principal obstacle à l’adoption du cloud par les DSI.

81% des DSI estiment que le frein à l’avènement du cloud provient de la complexité intrinsèque de leurs architectures informatiques en place, selon une étude commanditée par NTT. Le rapport, basé sur une enquête auprès de 300 DSI et responsables informatiques, révèle en outre que plus de la moitié (58%) des interviewés pensent que cette complexité pêche la mise en œuvre d’une plateforme de cloud computing. A la complexité s’ajoute un facteur aggravant : le maintien en service des plateformes traditionnelles, en moyenne 28% du parc applicatif.
Cette étude suggère également que le cloud est utilisé plus comme une « rustine » tactique sur l’informatique existante, qu’un véritable choix stratégique. Près de deux tiers (65%) des entreprises ont moins de trois applicatifs dans le cloud. Plus des deux tiers (68%) ont eu recours à des applications cloud seulement depuis moins de deux ans.

Légende du graphique : 
Dans le cycle de maturité des produits selon le Gartner Hype Cycle (cycle de vie des produits-phare – exemple : Tech ou luxe), le cloud est arrivé à la phase d’adolescence (phase de désillusion).

« Nous pouvons déduire de ces résultats que le cloud est en grande partie limité aux tests de développement, et aux logiciels en ligne (le mode SaaS), déclare Damian Skendrovic, directeur des offres de cloud en Europe chez NTT. Les responsables informatiques sont réticents à mettre le moteur de l'entreprise dans le cloud comme les suites logicielles et les bases de données, qui sont au cœur de leurs métiers. Ils craignent que les fournisseurs de cloud ne soient pas conscients de la complexité de leurs systèmes informatiques et qu’une migration vers le cloud ne soit pas un succès. »

Qui peut encore avoir intérêt à acheter des licences MICROSOFT en 2013 ? Et surtout quel intérêt peut avoir Microsoft à en vendre ?

 

La récente augmentation de 15% sur une partie du catalogue, et la baisse simultanée de certains abonnements, est un bel exemple du changement de cap qui s’opère du côté de l’éditeur. A terme, cela conduira inévitablement notre façon de consommer des logiciels dans les années à venir.

Dans beaucoup de cas, il est maintenant plus avantageux financièrement de miser sur l’abonnement, lorsqu’on veut travailler avec des logiciels MICROSOFT.

Un abonnement ne veut par ailleurs par dire nécessairement une utilisation du logiciel dans le cloud.  C’est le cas de l’offre OFFICE 365, trop souvent assimilée à un usage exclusivement lié à un hébergement dans les datas center du géant de REDMOND. Il faut savoir que les clients sont libres d’utiliser leur abonnement dans un mode full Cloud, dans un mode hybride ou purement internalisé.

C’est donc l’heure de la désintermédiation. Exit les grossistes, exit les distributeurs, qui n’avaient que peu de valeur ajoutée dans bien des cas.  Microsoft vend en direct, en reversant quelques subsides au prescripteur du projet. Microsoft reconquiert une partie de sa marge, et peut se permettre une baisse de prix.

Avec un système d’abonnement en ligne, déclarer ses utilisateurs est obligatoire pour chaque entreprise. Les clients n’auront plus d’autres choix que de les recenser un à un pour les faire bénéficier des services de la plateforme. Cela portera un coup important à la fraude et au piratage.

Microsoft augmentera, à coup sûr,  son volume de vente grâce à un récurrent qui s’accompagne d’un tas de services additionnels, en ligne, et qui se passe de l’éternelle chasse commerciale au renouvellement des licences par la software assurance auxquelles souscrivait à peine 1 entreprise sur deux. La tacite reconduction est tellement plus rentable.

Dernier obstacle à lever, le conditionnement des directions informatiques ou achats qui n’ont pas remis en cause leur façon de consommer des licences.

 

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Joris


Samsung s'est allié à Absolute Software et utilisera l'une des solutions de sécurisation de l'éditeur sur ses terminaux mobiles Galaxy. 

Samsung ajoutera au micro-logiciel de ses smartphones et tablettes Galaxy, la technologie de persistance d'Absolute Software permettant de suivre à distance, de gérer et de verrouiller les terminaux en cas de perte ou de vol. Et ce, grâce à Absolute Computrace ou Computrace LoJack.

Ces possibilités feront partie intégrantes des options proposées par Samsung KNOX, un dispositif de sécurité mobile qui sera lancé cette année par le géant sud-coréen sur ses terminaux et qui permettra également d'isoler les applications professionnelles du reste des données.  

 

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Joris


En France, le comportement et les convictions des employés à l’égard du vol de propriétés intellectuelles vont à l’encontre de la politique de la plupart des entreprises. Selon une enquête mondiale réalisée par le Ponemon Institute à la demande de Symantec, 60 % des employés français qui ont quitté leur entreprise au cours des 12 derniers mois ont conservé des données confidentielles appartenant à leur entreprise. L’Hexagone se place bien au-dessus de la moyenne mondiale (50 %). Fait inquiétant, la moitié des employés français quittant leur entreprise pensent qu’ils ne commettent pas de délit en lui volant des données.

Or, le développement d’une culture à l’initiative des entreprises qui sensibiliserait les employés, dès leur formation, au vol de propriété intellectuelle est essentiel à la protection de ses données. En France, 65 % des employés pensent qu’il est acceptable de voler des données à leur entreprise parce qu’elle ne fait rien pour que des règles soient appliquées de manière stricte.

Parmi les employés qui ont démissionné ou ont été licenciés au cours des 12 derniers mois et qui ont conservé des données confidentielles appartenant à leur entreprise, 40 % prévoient de les utiliser dans le cadre de leur nouvel emploi. 70 % des employés pensent qu’il est acceptable de transférer des documents de travail vers des ordinateurs personnels, tablettes, smartphones, ou applications de partage de fichiers en ligne. Seulement 29 % des employés ont déclaré que leur supérieur hiérarchique considère la protection des données comme une priorité.

 

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Joris


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