Le cabinet du Premier ministre vient de faire parvenir aux équipes gouvernementales une circulaire rappelant les règles de sécurité mobile à respecter lors d’échanges de données sensibles, classées confidentielles. Cette situation, beaucoup d’entreprises la vivent au quotidien. Travailler depuis ses propres terminaux mobiles devient tellement facile et pratique que les collaborateurs ne se rendent plus compte que le moindre oubli de son téléphone portable dans un lieu public par exemple, peut mettre en péril l’activité de toute l’entreprise : le BYOD et la mobilité, signes de progrès, sont-ils devenus les ennemis n°1 de l’entreprise ? |
Les fuites de données peuvent impacter l’activité commerciale : 85% des entreprises mettraient fin à leur contrat avec un prestataire ou un fournisseur qui égarerait leurs données.
(Unisys Security Index: résumé mondial 18 octobre 2011). L’angoisse du BYOD est omniprésente. 52% des entreprises pensent en effet que l’inattention des employés représente une faille pour la sécurité de leurs données sensibles (enquête Worldwide Security Products réalisée par Kaspersky et IDC en juin 2013). Les employés se soucient peu de déclarer la disparition d’un appareil mobile. 19% attendent au moins trois ou quatre jours avant de signaler une perte ou un vol (enquête réalisée par TNS Infratest pour Kaspersky Lab en janvier 2013).
Pour les experts de Kaspersky Lab, la sécurité ne doit pas être un frein dans l’implémentation du BYOD, mais doit faire partie intégrante de la stratégie interne choisie par les organisations : « Il n’est jamais inutile de rappeler les risques inhérents à la consultation de données sensibles sur des appareils mobiles qui n’ont pas été spécifiquement équipés pour cet usage, comme l’a fait le gouvernement. Si l’on ne souhaite pas voir se multiplier les fuites et les vols d’informations sensibles, le BYOD implique de respecter certaines règles qui doivent être connues de tous. Cependant, il ne faut pas que l’obsession sécuritaire soit un obstacle à la flexibilité. Le BYOD s’est développé avec la démocratisation de certains usages et il répond à un véritable besoin. C’est pourquoi, plutôt que d’interdire l’usage des téléphones personnels dans le cadre professionnel, il faut sécuriser leur utilisation avec des solutions performantes, au-delà du simple antivirus, et surtout développer un programme de sensibilisation sur le sujet, à grande échelle. » explique Tanguy de Coatpont, Directeur Général de l'éditeur.
Bonne lecture.
Joris